LIBERTE DE LA PRESSE A MADAGASCAR : Le PRM Andry Rajoelina libère la journaliste de Valosoa
Grace présidentielle ! Lors de son débat médiatique, dans la soirée de ce 3 mai 2020, journée mondiale de la liberté de la presse, le Locataire d’Iavoloha , libère le Directeur de publication de la presse écrite et en ligne Valosoa. Comme son nom l’indique, ce journal découle de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud, Marc RaVALOmanana, et non moins il appartient à sa ligne éditoriale. Signalons qu’il y a eu une publication numérique ciblant le Président Andry Nirina Rajoelina, c’est en ce sens que notre consœur Arphine assume la responsabilité, en tant que directeur de publication, jusqu’à la maison carcérale d’Antanimora. Ce qui capte l’attention des observateurs de la vie politique, l’ancien Président Marc Ravalomanana semble s’éclipser de cette affaire pénale de sa journaliste. Notons que le récent code de communication médiatisée, en délit de presse n’affecte plus l’emprisonnement d’un(e) journaliste à Madagascar. Entre ces altercations juridiques, le droit pénal, avec la loi contre la cybercriminalité de 2014 et ce présent code pour les journalistes s’amalgament à Madagascar pour presser les journalistes des presses opposantes.
Les dons pour les journalistes de deuxième vague se volatilisent
De droit, le Président de la République, en tant qu’ami de la presse et expert en communication n’a aucune rancune envers les chasseurs d’information. De fait, ses collaborateurs dramatisent la situation ; à l’instar de la promesse des donations de deuxième vague pour les journalistes d’Analamanga qui, n’ont aucune invitation avec leurs collègues de la vague précédente. Il est indéniable que les élus, les nommés veulent cajoler l’image du régime, via communication institutionnelle, nonobstant au fond, certains ont problématisés certaine conjoncture politique et parvenant à détériorer l’image de l’actuel Président.
Rappelons que notre Directeur de publication a été appelé par téléphone par le soi-disant responsable de la communication du gouvernorat d’Analamanga, suite à la liste de ces journalistes de deuxième vague. Pourtant, jusqu’à l’instant où nous écrivons le présent article, aucun feed-back sur ces dons pour les centaines des journalistes qui étaient présents ce Mardi de pâques à Ambohidahy revendiquant leur droit n’est enregistré. Informons finalement qu’aucune information sur les dons ne surgit lors de la dernière émission télévisée du PRM. Si Arphine est libéré d’Antanimora, il est probable que ce ne soit pas par l’aboiement des oppositions, mais par la solidarité des journalistes, sous la houlette de l’OJM et par la sincérité communicationnelle du Président de la République, sans oublier l’aval du Ministère tutelle et de la direction de la communication de la Présidence.
La Rédaction.
Distribution des PPN presidentiels aux journalistes, le vendredi-saint à Ambohidahy. Crédit-Photo : Midi Madagascar