REDUCTION DE PRODUCTION DU PETROLE ET EMERGENCE DU PRIX MONDIAL : Madagascar ne dégustera pas les moindres prix du carburant de la crise de COVID19
Le prix du pétrole rebondira en raison des réductions de production de l’Opep. Or le Premier Ministre Christian Ntsay a révélé aux députés, le 28 mai dernier, au CCI Ivato que le maintien du prix du carburant actuel vise à résoudre les dettes de 120 milliards d’ariary aux pétroliers de la Grande île. Les consommateurs assument ce gouffre financier étatique. Il semble que l’objectif ne soit pas obtenu et que le prix du pétrole frôle l’actuel prix à la pompe. En ce sens, les Malagasy restent malchanceux de la dégringolade du prix de carburant durant la crise de covid19. Nous publions authentiquement le communiqué de presse de l’African Energy Chamber, distribuée par APO Group, afférent ce rebondissement du prix du carburant. Signalons que ce sera une chance si Madagascar poursuit à puiser ses réserves pétrolières de Tsimororo.
LA DECISION DE L’OPEP D’ETENDRE LES REDUCTIONS DE PRODUCTION EST UNE ETAPE POSITIVE POUR LES ACTEURS AFRICAINS DE L’ENERGIE. LA REOUVERTURE PROGRESSIVE DES ECONOMIES MONDIALES ET LA CONFORMITE ACCRUE AUX REDUCTIONS DE PRODUCTION ONT PERMIS AUX PRIX DU PETROLE DE REBONDIR
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 8 juin 2020/ — Au cours du week-end, la 11e réunion ministérielle de l’Opep et non-Opep a conclu sur une série de décisions qui aideront à maintenir une stabilité de marché encore fragile, et qui devraient donc être soutenues.
Tenue par visioconférence le samedi 6 juin, la réunion ministérielle a reconfirmé les dispositions existantes dans le cadre de l’accord d’avril et prolongé les réductions de production de 9,7 millions de barils par jour d’un autre mois, jusqu’au 30 juillet 2020. L’accord d’ajustement pour les 9,7 millions de barils par jour devait initialement expirer le 30 juin.
En outre, tous les pays participants ont souscrit au concept de compensation des pays qui n’ont pas pu se conformer pleinement à l’accord en mai et juin. En conséquence, et en plus de leur ajustement de production déjà convenu pour mai et juin, les pays qui n’ont pas été en mesure de se conformer pendant ces deux mois ont exprimé leur volonté de le compenser en juillet, août et septembre.
La réaffirmation de l’engagement de l’Opep + vis-à-vis de l’accord historique conclu en avril dernier se conclut dont dans le contexte d’une hausse régulière des prix du pétrole. La réouverture progressive des économies mondiales et la conformité accrue aux réductions de production ont permis aux prix du pétrole de rebondir et d’atteindre le seuil de 40 $ / baril. Cette hausse a été particulièrement bénéfique pour les mélanges nigérians et angolais.
« L’Opep prend les bonnes mesures pour répondre au marché et mérite des félicitations. L’incertitude est mauvaise pour l’industrie pétrolière et l’extension des coupes de production assure la stabilité du marché », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « Les sociétés énergétiques africaines et même les sociétés d’État sont confrontées à une bataille de liquidité à cause de la guerre des prix et du coronavirus. Ils n’ont pas le même soutient de leur État que leurs homologues occidentaux. Nous espérons que les réductions de production donneront un coup de pouce au marché, mais la conformité et la collaboration du G20 sont essentielles. L’Opep a prouvé sa capacité à faire preuve de leadership en temps de crise. Nous sommes tous dans le même bateau », a ajouté Ayuk.
Plus tôt ce mois-ci, la Chambre africaine de l’énergie avait appelé à une prolongation de l’ajustement de la production de 9,7 millions de b / j et exhorté tous les pays producteurs à garantir leur conformité à l’accord. Le rééquilibrage du marché est essentiel pour les pays africains producteurs de pétrole afin de préserver les emplois dans le secteur et donner au continent l’occasion de se stabiliser et de se redresser.
La Chambre reconnaît le rôle des acteurs africains de l’Opep comme le Nigéria, l’Algérie, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Congo, l’Angola et la Libye dans la réalisation de ce travail essentiel.
African Energy Chamber
Haja Nirina